Parc culturel de Rentilly

 

En novembre 2008, j’ai proposé une résidence d’un an dans le parc culturel de Rentilly (77). C’était un projet évolutif, le travail se faisant tout au long de l’année, d’octobre à juillet. À la visite du parc, il m’est venus plusieurs idées et j’ai pensé à le scénographier. Voici quelques éléments.

 
MiscellanéesMiscellanees.html

Le parc à l’anglaise, avec “ les cent ciels plantés”.

Le jardin français, avec “comète” et “danseur”.

À l’Ouest, la forêt, l’exploration, les projets à découvrir.

Comme le soleil, le visiteur arrive de l'Est. Il sort de sa voiture et passe par le centre de documentation s'il veut, mais je préférerais aller directement au château, au centre de la roue du parc.

Sur la droite, au Nord, le parc à l'anglaise… Le jardinier est empathique… la nature paraît livrée à elle même. Le jardin anglais, dans son apparente nonchalance, a un ordre qui se cache. J'y planterais bien quelques ciels pour

trouer l'image de cette nature civilisée.


Au contraire dans le jardin français l'Ordre est montré, glorifié et magnifié. Il se trouve de l'autre côté du château, au Sud, côté lumière. Le miroir des bassins reflète le soleil sur les plafonds du château, rien n'est laissé au hasard. Chaque chose à/a sa place. Pas d'oreille qui dépasse. Cela donne une furieuse envie de parasitage. Les « Comètes/Danseurs » pourraient y parvenir en perturbant ces alignements cartésiens , en introduisant de l'aléatoire dans l'orthogonal. Un jeu avec le lieu et l'histoire.


En face, de l'autre côté, à l'Ouest, la forêt ; l'inconnu, le mystère, le chaos qu'il faut explorer. la promesse d'un eldorado, là où le soleil va… C'est la surprise de l'expérience et j'aimerais y faire des choses nouvelles, provoquer des failles dans le sens de l'idée qui m'est venu en voyant l'immense platane du parc : « La branche plu(o)ie ».(De la branche, tombe une pluie de perles ou bien celle-ci ploie sous la contrainte de cordes tenues au sol).